l'equipe de france au quotidien

Merci pour les infos sympa pour les bonnet d'âne!

Sophomore Nombre de messages : 197 Age : 29 Date d'inscription : 11/07/2006

Ouais mdr super tes infos leguman Super

Boris Diaw capitaine de l'équipe de France

Le sélectionneur Claude Bergeaud a fait le choix de la jeunesse en intronisant Boris Diaw, 24 ans, comme capitaine de l'équipe de France de basket-ball pour le Mondial-2006, jeudi à Strasbourg.

Contrairement à l'année dernière, où la charge avait été confié à Antoine Rigaudeau, le sélectionneur a cette fois tranché en faveur d'un joueur neuf, au détriment d'éléments plus expérimentés comme Laurent Foirest et Cyril Julian.

"On ne souhaitait pas fonctionner de la même manière qu'avec Antoine, a-t-il expliqué. Avec Boris, on souhaite que l'équipe de France soit un peu à son image, enjouée, jeune, capable de passer d'une certaine hystérie collective à des moments sérieux."

"Il possède la légitimité sportive et humaine pour cela", a poursuivi Bergeaud au sujet de son polyvalent ailier-fort, qui a explosé cette année en NBA sous les couleurs des Phoenix Suns.

L'intronisation de Diaw répond à cet égard à une certaine logique, vu la moyenne d'âge de l'équipe (26 ans), qui ne compte que trois joueurs au-dessus de 28 ans.

"J'aimerais que l'équipe de France lui ressemble", a expliqué Bergeaud. Le capitanat "est quelque chose qui permet de grandir, un peu comme lorsqu'on devient père de famille. J'espère que cela va lui donner une maturité supplémentaire, même si à ce niveau-là, il est déjà bien en avance sur ceux de son âge".

A l'aise aussi bien avec les anciens que les modernes, trait d'union entre les générations, Diaw possède effectivement le profil de l'emploi, même s'il ne compte que 56 sélections et n'a jamais été capitaine d'une équipe, si ce n'est "en minimes et deux fois à l'Insep", comme il l'a précisé dans un sourire.

Lorsque Bergeaud lui a soumis l'idée pour la première fois au printemps dernier, il n'était pourtant pas plus emballé que ça. "Je ne me sens pas spécialement l'âme d'un leader dans le sens où je ne suis pas du genre à crier à tout-va et à imposer ma personne. A l'origine je me sentais donc pas trop légitime", a-t-il expliqué jeudi.

"Maintenant, c'est vrai qu'il y a différentes façons de l'aborder, a-t-il ajouté, je vais jouer le jeu un peu à ma manière. Je n'ai en tout cas pas du tout l'intention d'instaurer une monarchie. Tout le monde devra apporter sa pierre à l'édifice. Tout le monde aura le droit de s'exprimer."

source : yahoo sport

si toute l'equipe de france pouvait jouer a la bobo diaw sa serait super

Boris Diaw sera le capitaine

Les Bleus sont arrivés aujourd’hui à Strasbourg en provenance de Divonne. A 17h30, Claude Bergeaud tenait une conférence de presse pour annoncer qui allait être le capitaine de l’Équipe de France pour le Championnat du Monde au Japon. Finalement, c’est l’ailier des Phoenix Suns, Boris Diaw, qui a été désigné.

Boris Diaw, nouveau capitaine - Photo FFBB

Arrivés à 15h30 dans leur nouvel hôtel à Strasbourg, les joueurs et le staff de l’Équipe de France avaient à peine le temps de poser leurs bagages avant de se diriger au Rhenus, où se dispute de vendredi à dimanche le Tournoi International de Strasbourg en compagnie de la Lituanie, du Sénégal et de la Chine.

Devant de nombreux journalistes impatients de connaître le nom du capitaine de l’Équipe de France, le sélectionneur a annoncé que Boris Diaw avait été désigné. Bergeaud s’en explique.: «Nous avions la volonté d’avoir un capitaine investi à la fois dans la vie de groupe et dans le jeu. Le capitaine doit être garant de certaines valeurs. De par sa légitimité sportive, son côté rassembleur et sa très grande maturité, nous avons choisi Boris.» Fort de ses 56 sélections, Diaw (2,03 m, 24 ans) a donc été intronisé ce matin auprès de ses coéquipiers. Claude Bergeaud, en le responsabilisant davantage, veut contribuer à faire grandir Boris. Il continue, : « J’aimerais bien que l’Équipe de France ressemble à Boris. Elle doit prendre son caractère et ses attitudes ».

Boris est ensuite venu réagir par rapport à son nouveau statut. « Au départ, je ne pensais pas être fait pour ce poste parce que je n’aime pas crier dans tous les sens. Mais il y a différentes façons de l’aborder et je vais jouer le jeu à ma manière. Et ma mère l’a déjà été ! ».

Le sélectionneur national et son joueur se sont ensuite retrouvés quant aux objectifs de la France au Japon. Selon Bergeaud, « notre objectif principal est une place en quart de finale. Être en demi serait une surprise. Mes favoris sont les États Unis, la Serbie, la Grèce et l’Argentine ». Dès demain, se profile le premier match de ce Tournoi de Strasbourg face au Sénégal avec beaucoup d’ambition au niveau du jeu pour nos Bleus.

Allez comme je la trouve trop belle, je vous en fait profiter:
L'affiche du tournoi de Strasbourg

l'equipe de france au quotidien - Page 2 Classementestau04avrilsx8

Ouais elle est franchement pas mal cette affiche, le seul bémol c'est Parker solo, mais bon c'est vrai que c'est le plus médiatisé et donc le plus connu en France, don c'est tout à fait normal de le voir dessus.

21/07 22h38 - Equipe de France

Les Bleus font le show

l'equipe de france au quotidien - Page 2 Top

Pour leur entrée dans le tournoi de Strasbourg, les Français auront offert un superbe spectacle à un public clairsemé pour s'imposer nettement (95-58) contre le Sénégal.

Malgré une assistance clairsemée, les Français auront réussi une très belle prestation contre le Sénégal pour s'imposer nettement (95-58) lors de leur première rencontre dans ce tournoi de Strasbourg. Une victoire importante pour Boris Diaw (16 points) et consorts, qui auront terminé la rencontre par un festival de dunks et d'alley-oops de toute beauté. Samedi, la France affrontera la Lituanie pour une opposition qui s'annonce d'un autre calibre.

France bat Sénégal 95 à 58 (22-25, 19-12, 25-13, 29-8)
Spectateurs : 4000 environ
Arbitres : MM. Brazauskas, Sudek et Leperc

France : 31 paniers (dont 9 sur 22 à 3 pts) sur 55 tirs - 24 LF sur 35 tentés - 36 rebonds (F. Pietrus 7) - 22 passes décisives (Parker 10) - 6 contres (Turiaf 2) - 13 interceptions (Parker 4) - 16 balles perdues - 18 fautes personnelles
Marqueurs : Gomis (4), Gelabale (10), Jeanneau (5), Morandais (0), M. Pietrus (11), Parker (13), Diarra (10), F. Pietrus (10), Petro (5), Diaw (16), Turiaf (7), Weis (4)

Sénégal : 23 paniers (dont 3 sur 14 à 3 pts) sur 62 tirs - 9 LF sur 12 tentés - 34 rebonds (M. N'Diaye 9) - 5 passes décisives - 2 contres - 6 interceptions - 20 balles perdues - 24 fautes personnelles - joueur éliminé: M. N'Diaye (38e)
Marqueurs : Cissé (14), Aw (4), Dieng (0), Badiane (2), Savane (4), Pene (2), Diouf (12), N'Doye (7), Niang (2), Mak. N'Diaye (3), Mam. N'Diaye (8), M'Bengue (0)

Pas mal pour un début, meme tres bien ! A part peut etre pour Petro qui a un epu souffert face à Turiaf.

Source: l'équipe.fr

Tournoi de Strasbourg

Parole à la défense!

Pour leur entrée en lice dans le Tournoi de Strasbourg, les Bleus, grâce à une forte défense, ont pris la mesure d’agressifs (dans le bon sens du terme) sénégalais. Les satisfactions individuelles sont nombreuses, ce qui rend le choix du sélectionneur Claude Bergeaud (trois joueurs quitteront l’effectif à la suite du tournoi) encore plus compliqué.

Florent Pietrus - Photo Hervé Bellenger

Dans un Rhenus bien garni où fleurissaient un peu partout des maillots bleus, l’Équipe de France n’a pas raté ses débuts lors du Tournoi de Strasbourg. Ils s’imposent sur le score de 95 à 58 face au Sénégal.

Lors de la présentation des équipes, Boris Diaw, le nouveau capitaine des Bleus, peut, au tonnerre d’applaudissements qu’il reçoit, constater sa nouvelle cote de popularité. Il figure dans le cinq majeur aligné par le sélectionneur aux côtés de Tony Parker, Mickaël Gelabale, Mickaël Pietrus et Fred Weis. Le match débute ensuite sur un rythme très soutenu, au son des « tam tam » de la quinzaine de supporters sénégalais qui avaient fait le déplacement. Demba M’Bengue impose d’entrée sa puissance face à Boris Diaw pour ouvrir le score. Suite à un choc à l’opposé du ballon (4ème), Mickaël Pietrus, la bouche en sang, doit sortir pour aller se faire soigner. Il est remplacé par l’ailier de Naples, Michel Morandais.

Le début de match est serré (9-9 à la 4ème puis 15-15 à la 6ème). La connexion entre Boris Diaw et Tony Parker, deux anciens pensionnaires du centre Fédéral, est toujours aussi excellente. Par deux fois, TP pénètre pour ressorti sur Boris qui marque facilement. Les deux fautes de Parker l’amènent pourtant à sortir rapidement. C’est le local de l’étape, Aymeric Jeanneau, qui jouait la saison passée pour la SIG, qui le remplace. Il se signale d’emblée par une belle finition en contre-attaque. Mais les sénégalais s’accrochent, bien emmenés par un très bon Babou Cissé (7 points en 1er quart-temps) et dominateurs sous les paniers (11 à 6 aux rebonds en faveur du Sénégal après 10 minutes de jeu).
Les Bleus peinent à trouver de bonnes positions et le Sénégal vire en tête (25-22) à la fin du premier quart-temps.

A l’image de Ronny Turiaf, les joueurs de l’Équipe de France attaquent le deuxième quart-temps avec beaucoup plus d’intensité. Sur une passe de Boris Diaw, Flo Pietrus assène un dunk spectaculaire et ramène les Bleus à un point. Ils prennent ensuite les commandes du match (pour ne plus les lâcher) sur un trois points du toujours sobre mais efficace Mamoutou Diarra. Les sénégalais restent dans le match grâce à d’excellentes exécutions de pick n rolls (39 à 37 pour la France à la 19ème). C’est le moment que choisit Tony Parker pour faire apprécier au public strasbourgeois son fameux « tear drop » qui fait tant de ravages en NBA. La France atteint la mi-temps avec un avantage de 4 points (41-3).

Fred Weis attaque la seconde mi-temps avec deux paniers ce qui portent l’avance des Bleus à 9 points (48-39, 23ème). L’écart va enfler suite à une saillie à trois points signée Diarra et Parker. Les Sénégalais, vexés, durcissent leur jeu et testent la solidité de Johan Petro, le jeune pivot tricolore. Celui-ci ne se démonte pas et réplique par un smash rageur sur une splendide passe dans le dos de Florent Pietrus. La France conclut ce quart-temps sur le sore de 66 à 50. Ils continuent sur leur lancée en défense. A ce sujet, Mamoutou est exemplaire sur Maleye N’Doye, le vainqueur de la Coupe de France cette année avec Dijon. Le Sénégal passe de longues minutes sans marquer le moindre point (ils finiront à 8 points marqués dans la 4ème quart-temps). Les joueurs français en profitent alors pour du jeu rapide (82-56, 37ème) et Tony Parker (10 passes décisives) envoie un alley oop fabuleux pour Ronny Turiaf qui écrase la balle à deux mains, ce qui fait gronder de plaisir le Rhénus. Les frères Pietrus se lancent alors dans un concours de dunks à deux et la fin de match est à sens unique (score finale 95 à 58).

France-Sénégal : 95-58

France : Gomis (4), Gelabale (10), Jeanneau (5), Morandais, Pietrus M. (11), Parker (13), Diarra (10), Pietrus F. (10), Petro (5), Diaw (16), Turiaf (7), Weis (4)
Sénégal : Cissé (14), Diouf (12)

Réactions d’après match

Claude Bergeaud : « La marque de fabrique des Équipes de France, y compris chez les jeunes, c’est la défense. Nous ne pouvons pas mettre du rythme à notre attaque sans une grosse défense. En répartissant les temps de jeu, nous permettons de maintenir beaucoup d’intensité dans notre jeu. Tout le monde s’engage et mon choix, plus nous avançons, s’avère difficile. »

Ronny Turiaf : « Mon rôle dans cette équipe est d’apporter de l’enthousiasme et c’est ce que j’aime faire. Tout ce que je fais, c’est pour l’Équipe de France, sans arrière pensée personnelle quant au futur choix du sélectionneur. »

J'ai les places pour Lituanie-France
dommage qu'il n'y aura pas Sarunas

l'equipe de france au quotidien - Page 2 Fond

Ta raison elle déboite Leguman!

La France continue!
71-64

Côté français, la rencontre débute avec Boris Diaw, Fred Weis, Mickaël Gelabale, Tonny Parker et Mike Pietrus dans le 5. La première possession est lituanienne et se solde par un panier de Kleiza. Les Bleus ouvrent eux la marque avec Tony Parker, qui inscrira les 6 premiers points de son équipe. Il s’agit d’un match amical, mais aucune des deux formations ne le prend à la légère. Le rythme est dense et aucun cadeau n’est fait. Les Tricolores se trouvent pris à la gorge lorsque Claude Bergeaud demande son premier temps mort à 13-19. Boris Diaw sonne la révolte en inscrivant deux points grâce à un dunk. Cyril Julian va lui provoquer les intérieurs lituaniens pour obtenir deux lancers. Il en marquera qu’un seul, ce qui scellera le score de ce premier quart à 16-21 pour la Lituanie.

Le deuxième quart débute par quelques allers-retours infructueux dans chaque camp. Tony Parker et Cyril Julian se chargent de ramener la France à égalité (21-21). Les Lituaniens bafouillent ensuite quelques actions pourtant bien construites, avant de finalement trouver la solution pour revenir à 24 partout. A 26-27, le coach Sireika demande un temps-mort pour calmer le jeu après les deux lancers obtenus par Jo Gomis. Tony Parker continue à faire le spectacle en jouant à l’équilibriste pour venir marquer son panier. Il reste 1 minute à jouer dans cette période quand Vincent Masingue obtient la faute de Jasaitis. Après un lancer sur deux réussi, l’attaque est à nouveau repartie à vive allure. Au final cette première mi-temps se solde sur le score de 38 à 33 pour nos Français, ce qui nous promet une fin de match palpitante entre deux équipes de haute volée.

Le match reprend avec Parker, Diaw, Gelabale, Weis et Mike Pietrus sur le parquet. Les Bleus démarrent pied au plancher pour mener 44-35, avant de pousser les Lituaniens à la limite des 24 secondes dans la possession suivante. Mike Pietrus se voit siffler sa deuxième faute personnelle, ce qui provoque une réaction de mécontentement du public. Fred Weis met à profit ses centimètres pour mettre un contre à l’un des jumeaux Lavrinovic. Claude Bergeaud prend un nouveau temps-mort, le score est alors de 46-35 pour les Bleus. Boris Diaw marque à l’intérieur en provoquant au passage la deuxième faute de Ksistof Lavrinovic. Mike Pietrus monte au dunk pour porter l’avance des Français à +12. Cyril Julian se déchaîne en défense, alors que de l’autre côté du terrain le cadet des Pietrus continue le spectacle avec un nouveau dunk. Laurent Foirest porte la marque à 58-43 en inscrivant un lancer sur deux. A la fin du 3ème quart, les Bleus mènent 61-45 grâce notamment à une défense bien en place et à des contre-attaques à vive allure.
L’ultime quart est de même facture que les trois précédents, les deux équipes jouant toutes les possessions avec une vive intensité. A 6 minutes du terme, le score est de 64-54 pour les hommes de Claude Bergeaud. Le capitaine Diaw revient alors sur le terrain à la place de Stephen Brun. Les Français ont quelques difficultés à trouver la mire en première intention, mais Fred Weis veille au grain sous les paniers. 66-56 pour la France et 4 minutes 15 à jouer, Michel Morandais marque alors ses deux lancers pour offrir deux points supplémentaires à son équipe. Il reste deux minutes à jouer, 69-58 pour la France et deux lancers à suivre pour Boris Diaw. Michel Morandais commet sa 4e faute sur Kleiza qui se charge de convertir ses deux lancers pour porter la marque à 71-62. Les deux meilleurs marqueurs tricolores, Boris Diaw et Tony Parker avec 17 unités, quittent le terrain au profit de Yannick Bokolo et Stephen Brun. Michel Morandais commet sa 5e faute éliminatoire à 40 secondes de la fin. Kleiza met ses deux lancers et scelle le score de cette rencontre. 71-64 pour les Bleus, qui signent ainsi leur deuxième victoire dans ce Tournoi International de Strasbourg 2006.

------------------------------------
Perso j'ai adorer le jeu des bleus pour une fois merci à BOBO quels passes!!!!
Maintenant il est vrai qu'il n'y avait pas Sarunas, Ilgauskas, Macijauskas...
Autres ptites remarque que Weiz retire ce bandeau sa lui va trop trop pas.
Et que Daccoury ferme sa gueulle: il se plaint de l'arbitrage comme le coup de coude de Pietrus sur le lituanien, moi aussi j'aurait dit faute! Et il remet jamais le jeu des Français en doûte, aucune analyse bref que de la merde ce mec!
T-P9 ils étaient à combien les maillots de l'edf?

Ola vu le monde et que au rhenus il on ouvert un boutique de la sig a la mitemps je suis aller la bas et non voir la boutique de l'équipe de france

Sinon un mot sur le match malgres le score l'équiope de france a déroulé
Je me fait beaoucoup de soucis pour Gelebale qui n'a pas saplace dans le 5 et encore moins en nba, bien trop frele et a fait un match catastrophique hier soir

Des leaders qui en imposent !

De Sports.fr

Opposée à une solide équipe de Lituanie, la France a régalé, samedi, le Rhénus de Strasbourg. En plus d'une victoire sans appel (71-64), les Bleus ont assuré un spectacle grand format en Alsace. En tête d'affiche, Tony Parker et Boris Diaw ont affolé les compteurs. Les deux joueurs NBA, véritables locomotives d'un groupe plein d'allant, offrent des bases plus que solides à Claude Bergeaud, le sélectionneur national. D'excellent augure à trente jours du Mondial japonais. Seule ombre au tableau, dimanche, de 17, les Bleus passeront à 13 éléments...

Captain Diaw a montré la voie à ses coéquipiers face à la Lituanie.

"On commence à avoir une histoire commune. Même si des nouveaux nous ont rejoint depuis l'Euro, on se connaît de mieux en mieux et ça se voit sur le parquet." Les mots du capitaine Boris Diaw sont lucides à l'issue de la partie face à la Lituanie. Hésitants la veille contre le Sénégal, les Bleus ont pris une toute autre envergure samedi face aux joueurs de l'Est, pour leur "premier vrai test" dans leur préparation, dixit Fred Weis. Un test que les français ont on ne peut mieux réussi dans un Rhénus de Strasbourg, habitué à être gâté par sa SIG, et qui s'est régalé des prouesses de Tony Parker ou des dunks du déménageur Mike Pietrus.

71-64 au final, les Bleus n'ont pas tremblé ou presque. Seul bémol à une partie menée de main de maître, les hommes de Claude Bergeaud, comme lors de leurs dernières sorties, ont eu du mal à s'installer dans la partie. Menés 16-21 à l'issue du premier quart temps, les Bleus devront patienter quatre minutes supplémentaires en deuxième quart pour passer en tête sur un exploit de l'intenable Tony Parker (23-22). Tête qu'ils ne quitteront plus jusqu'au terme du match.

Parker-Diaw, les fers de lance

A la base de ce succès méritoire, la France possède la chance de pouvoir compter sur deux leaders en pleine bourre: Tony Parker et Boris Diaw. Désormais habitué aux folles cadences NBA, les deux artistes ont guidé les Bleus vers la victoire. Mieux, en plus de leur efficacité, leur présence sur le parquet a une nouvelle fois rassuré les autres. Indéniablement, ces deux-là seront la clé du succès (ou de l'échec) de la France au Japon pour y défier la crème du basket mondial. "J'ai coupé pendant deux mois je me sens neuf dans la tête et dans les jambes", avançait d'ailleurs TP, au micro de TPS Star, dans un vestiaires joyeux, après le match. Du tout bon pour les Bleus.

Car sur le parquet, le meneur de San Antonio a assuré le show. 17 points au compteur, dont les 6 premiers points de son équipe, en 24 minutes, rotation oblige, l'ex-Parisien a tourné à 7 sur 11 au shoot. Insaisissable pour l'athlétique, mais un peu lourde défense lituanienne, Parker n'a cessé de provoquer, ajoutant quatre passes décisives, trois rebonds et deux lancers francs à sa feuille de stats. Répondant du tac au tac à son rival outre-Atlantique, Boris Diaw a, pour sa part, inscrit également 17 points, pris cinq rebonds et offert sept passes décisives. Claude Bergeaud peut être fier de ses leaders et de la manière dont ils ont pesé sur la partie.

Mike Pietrus assure le show

Une partie qui aura permis à tout le collectif tricolore de se libérer. Après un premier quart temps, on l'a dit, plutôt moyen, les Bleus ont su contenir les attaques adverses et lancer leurs flèches en contre-attaque. "On a été consistants en défense", s'enthousiasmait Mike Pietrus après les 40 minutes. Cela a été la clé du match. A partir de là, on a pu mettre en place notre jeu. On a fait plaisir au public." Et le public du Rhénus justement de s'enthousiasmer au moment de la pause citrons, les Bleus menant idéalement leur barque (38-33).

Le troisième quart-temps sera à coup sûr le plus réussi côté Français. Les Bleus s'envolent d'entrée. Mike Pietrus, encore lui, assure le spectacle en écrasant deux dunks monumentaux. En défense Cyril Julian et Fred Weis (14 rebonds au total pour ce dernier!) veillent au grain. Résultat, à dix minutes du terme, les Bleus ont encore accentué leur avance pou mener 61-45. La dernière période les verra logiquement marquer le pas après leur débauche d'énergie. Mais les joueurs de l'Est ne reviendront jamais à plus de sept longueurs. Sept points, ce sera l'écart au coup de sifflet final, les hommes de Claude Bergeaud ayant parfaitement rempli leur mission et pouvant désormais entrevoir sereinement leur confrontation dominicale face à la Chine. Sauf qu'à l'issue de cette dernière, le sélectionneur national, comme prévu au commencement de la préparation, devra laisser trois éléments sur le bord de la route...

France-Lituanie: la feuille de match

A Strasbourg, France bat Lituanie 71-64 (16-21, 22-12, 23-12, 10-19)
Arbitres: MM. Jungebrand, Sudek, Yu

FRANCE:
26 paniers (dont 4 sur 18 à 3 pts) sur 66 tirs - 15 LF sur 21 tentés - 46 rebonds (Weis 14) - 16 passes décisives (Diaw 7) - 1 contre - 7 interceptions - 11 balles perdues - 21 fautes personnelles - joueur éliminé: Morandais (39e)

Marqueurs: Gomis (6), Gelabale (0), Bokolo (0), Foirest (3), M. Pietrus (9), Parker (17), Morandais (7), Brun (6), Julian (1), Diaw (17), Masingue (1), Weis (4)

LITUANIE:
22 paniers (dont 4 sur 16 à 3 pts) sur 66 tirs - 16 LF sur 21 tentés - 43 rebonds (D. Lavrinovic 7) - 11 passes décisives (Javtokas 3) - 2 contres - 3 interceptions - 11 balles perdues - 22 fautes personnelles

Marqueurs:
Lukauskis (0), Zukauskas (2), Maceina (0), D. Lavrinovic (15), Gustas (6), Kleiza (12), K. Lavrinovic (5), Jaisitis (3), Javtokas (7), Delininkaitis (11), Jomantas (2), Petravicius (1)

La défense encore et toujours

Le match que l’on attendait depuis le début du Tournoi de Strasbourg a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes ont livré un superbe show au public du Rhénus. La France l’a emporté 71 à 64 grâce à une période de 20 minutes où elle étouffa son adversaire (55 à 24 sur le 2ème et 3ème quart-temps). Elle jouera demain à 17h30 face à la Chine pour remporter le Tournoi.

Boris Diaw lutte au rebond face à Arturas Jomantas

Dans un Rhénus chauffé à blanc, le match démarre sur des bases hyper spectaculaires. Kleiza démontre que son surnom de « Barkley lituanien » n’est pas usurpé en assénant deux dunks tonitruants dans les 5 premières minutes. TP n’est pas en reste. Il sort toute sa panoplie de All Star : pénétration au milieu des géants, petit shoot à 4 mètres et son fameux tear drop labellisé ! Le début de match est serré (11-10 pour la Lituanie, 5ème). Sur un trois points du meneur Delininkaitis et un nouveau smash de Javtokas après une feinte de passe géniale, la Lituanie prend un premier avantage de 8 points. Bokolo et son engagement de tous les instants et Diaw, en bon capitaine, parviennent à limiter la casse (21-16 pour la Lituanie à la fin du 1er quart-temps).

Première pour Brun

Boris encore, égalise sur un deux plus un à l’entame du 2ème quart-temps. C’est le moment que choisit Claude Bergeaud pour offrir sa première sélection en Équipe de France à Stephen Brun. Les deux équipes se livrent alors à un beau chassé croisé. Tony marque en deux temps avec la faute, Jasaitis lui répond à trois points (29-28 pour la Lituanie, 15ème). Brun n’est pas en réussite mais montre un réel enthousiasme. Morandais, qui retrouve son shoot, et Gomis, très percutant, permettent aux bleus, qui jouent en blanc, de rejoindre les vestiaires avec 5 points d’avance.

Le show Fred Weis

Sous les yeux de son père Tony Senior et de son frère Pierre, TP attaque la deuxième mi-temps par un trois points. Mickaël Pietrus (-5 d’évaluation à la mi-temps) se reprend avec deux tirs qui font mouche pour offrir le premier gros écart en faveur des français (46-35, 24ème). C’est alors que commence le show Fred Weis. Contre énorme sur Javtokas, claquette dunk rageuse et présence impressionnante aux rebonds (il en prendra 14 au total), il entraîne les Bleus dans son sillage. Boris puis « Lolo » Foirest servent (de façon aveugle à chaque fois) Mickaël Pietrus qui ne se fait pas prier pour écraser par deux fois la balle dans le cercle. La Lituanie bafouille son jeu et précipite ses shoots. Brun, par un shoot longue distance, ouvre son compteur points avec les Bleus (61-45 à la fin du 3ème quart-temps).

Encore à trois points, Brun maintient l’écart (64-49, 32ème). Les lituaniens, sous l’impulsion de Darjus Lavrinovic, reviennent à 8 points. Parker revient sur le parquet pour les 5 dernières minutes. La tension est palpable de part et d’autre mais Boris (encore 17 points, 6 rebonds, 7 passes décisives et 2 interceptions ce soir) ne craque pas aux lancers. La France s’impose finalement 71 à 64.

La feuille de match

A Strasbourg (Rhenus Sport) :
France bat Chine 76-57 (score des quart-temps: 25-5, 14-17, 18-19, 19-16)
Spectateurs: 4000 environ
Arbitres: MM. Brzauskas, Jungebrand et Maestre

France :

28 paniers (dont 7 sur 19 à 3 pts) sur 58 tirs - 13 LF sur 21 tentés - 38 rebonds (Parker 6) - 20 passes décisives (Parker 8) - 2 contres - 12 interceptions - 17 balles perdues - 18 fautes personnelles
Marqueurs : Gomis (3), Gelabale (9), Jeanneau (2), Foirest (12), Bokolo (3), Parker (16), Diarra (3), F. Pietrus (6), Petro (8), Diaw (8), Masingue (4), Turiaf (2)

Chine :

18 paniers (dont 5 sur 17 à 3 pts) sur 49 tirs - 16 LF sur 22 tentés - 26 rebonds - 8 passes décisives - 1 contre - 13 interceptions - 17 balles perdues - 18 fautes personnelles
Marqueurs : Sun Yue (1), Zhu Fangyu (5), Chen Ke (0), Yi Jianlin (10), Mo Ke (2), Zhang Songtao (2), Wang Zhizhi (12), Du Feng (8), Gong Songlin (0), Zhang Qingpeng (17)

Réactions d’après match

Claude Bergeaud : « Nous avons répondu présents les trois quarts du match. Nous avons mal géré le dernier quart-temps. C’était un bon test face à une très bonne équipe de Lituanie avec les shooteurs que nous connaissons. Ils se sont essoufflés face à la pression défensive que nous leur avons mise. »

Frédéric Weis : « L’important, ce n’est pas mes 14 rebonds. L’important, c’est l’équipe. Match après match, nous prouvons que nous pouvons former un vrai bloc défensif. »

Joseph Gomis : « Nous sommes sur la bonne voie. Nous avons des bons et des mauvais passages mais c’est normal, nous sommes en préparation. »

Source : Basketfrance.com

[b] Morandais, Brun et Masingue out![/b]

Claude Bergeaud a tranché. Vincent Masingue, Stephen Brun et Michel Morandais n'ont pas été retenu dans le groupe de 14 joueurs qui continuera la préparation en vue du Championnat du monde au Japon. Le sélectionneur national a fait son annonce après la victoire des Bleus contre la Chine (76-57), match au cours duquel Masingue s'était pourtant montré à son avantage. Joahn Petro a senti le vent du boulet...

source:sports.fr

Piouu domage pour Brun moi j'aurait tej Gelaballe, ils vont le regretter!

Les Bleus finissent en beauté

La France remporte le Tournoi International de Strasbourg, édition 2006. Elle bat la Chine 76 à 57. Tout s’est joué lors d’un premier quart-temps à sens unique (25-5). Les Bleus se sont ensuite un peu relâchés sans toutefois connaître la moindre frayeur.

Laurent Foirest

Le sélectionneur Claude Bergeaud aligne d’entrée un cinq inédit : Parker, Gelabale, Foirest, Pietrus (Florent, son frère Mickaël étant mis au repos) et Masingue. Avec beaucoup d’envie, Masingue attaque le match comme il le faut en ouvrant le score par un petit bras roulé. Flo Pietrus marque d’entrée son territoire par un contre gigantesque sur le pivot chinois Jianlan. TP pénètre facilement et les Bleus prennent tout de suite les devants (11-5, 5ème). La tension monte entre Mickaël Gelabale et son vis-à-vis Feng. Il répond de la meilleure des manières par 5 points de suite. Énervés, les chinois prennent, coup sur coup, deux antisportives de suite et le score gonfle en faveur des français (17-5, 8ème). Petro y va de son shoot à 5 mètres puis d’un rebond offensif et de deux points. La France ne relâche pas sa pression défensive et termine le quart-temps par un 14-0. Les chinois, asphyxiés, sont à 17% de réussite aux tirs. A la sirène de fin de premier quart-temps, le score est sans appel (25-5) et la messe semble déjà dite.

La Chine réagit

Petro encore confirme la domination aux rebonds des français (déjà 13 rebonds offensifs à la mi-temps !). Le match baisse de rythme (29-10, 15ème). Libéré de « l’animal » Florent Pietrus comme le surnomme Claude Bergeaud, Wang Zhizhi se réveille et score 6 points de suite (35-20, 19ème). A l’image de Laurent Foirest (0 sur 5 aux tirs à la mi-temps), les français se montrent maladroits sur des positions ouvertes. TP marque bien au buzzer à trois points mais c’est la Chine qui remporte le second quart-temps (17 à 14, 39-22 pour les Bleus).
Kadour Ziani, le vainqueur du concours de dunks du All Star Game, fait son show à la mi-temps. Celui-ci continue lors d’une minute fantastique en début de deuxième période. Ca commence par Gelabale qui attaque avec férocité le cercle ligne de fond pour smasher sur deux intérieurs chinois. Ca continue avec un alley oop en haute altitude de Parker pour Diaw. Et enfin par une contre-attaque menée à toute vitesse et conclut en beauté par Boris. Le jeune meneur chinois Qingpeng enchaîne les tirs de loin (9 points à 3 sur 3 dans le 3ème quart-temps). Masingue et Gelabale remettent alors un peu d’ordre dans la maison bleue par leur présence défensive (57-41, 30ème).

Foirest prend feu

Le 3ème quart-temps sera celui du marseillais Lolo Foirest. Il met le feu aux 4 coins du parquet (12 points à 4 sur 4 à trois points dans ce quart-temps). La sélection chinoise, qui veut sortir la tête haute du Tournoi, lutte sur chaque ballon. Les français se déconcentrent un peu mais peuvent recevoir tout de même la standing ovation du Rhénus en fin de match (score final : 76-57). Ils remportent le Tournoi de Strasbourg sans avoir perdu un seul match.

Réactions d’après match

Claude Bergeaud : « Le bilan du Tournoi est très positif. Nous l’avons gagné avec la manière en démontrant de posséder de réels bases défensives. Nous avons encore beaucoup de travail pour avoir un contrôle permanent. Le 25-5 initial crée automatiquement un relâchement compréhensible mais contre lequel nous devons lutter. »

Tony Parker : « Contrairement aux autres matches, nous avons fait un très bon premier quart-temps. Après, nous nous sommes un peu relâché en jouant moins dur. Pour ma part, je me sens très bien en jambes, j’ai un réel plaisir à jouer avec cette équipe. C’est un super groupe ! »

Laurent Foirest : « Ce soir, j’ai mis mes shoots. Ca faisait plaisir, je travaille pour ça. Pour aller le plus loin possible, il faut travailler avec le plus de rigueur possible. »

La dure loi d'une sélection

A l’issue du Tournoi de Strasbourg, le sélectionneur de l’Équipe de France, Claude Bergeaud, a annoncé aux journalistes lors d’une conférence téléphonique la liste des trois joueurs qui quittent le groupe dès ce soir. Il s’agit de Stephen Brun, Michel Morandais et Vincent Masingue.

Photo : Claude Bergeaud (Canet/FFBB)

Une sélection nationale est forcément faite de choix qui entraînent des séparations et des déceptions. A ce groupe méritant de 17 joueurs qui vient brillamment de remporter le Tournoi de Strasbourg, Claude Bergeaud a dû retirer trois noms. Avec beaucoup d’émotion, il a décidé d’écarter Stephen Brun, Michel Morandais et Vincent Masingue.

Bergeaud insiste sur le fait qu’il n’a absolument rien à reprocher à ces trois joueurs. « Nous sommes très respectueux de l’amour du maillot national de Stephen, Michel et Vincent. Malheureusement, il a fallu faire des choix. Ils sont motivés à la fois par des raisons de politique sportive et par des raisons stratégiques. »

Stephen Brun tout d’abord, paraissait condamné d’avance même si l’on se souvenait de la surprise Jérôme Schmitt l’an dernier. Pour lui, ces deux semaines de stage auront été du bonus. Il a même connu sa première sélection hier contre la Lituanie et s’est montré au niveau (6 points à 2/3 à trois points et 4 rebonds).

Michel Morandais a souffert de la très forte concurrence à l’aile. « Michel devient très adroit quand il a un gros temps de jeu. Malheureusement il ne l’aura pas en Équipe de France cette année. Nous avons besoin d’un shooteur qui puisse sortir du banc et mettre des tirs à froid » explique Bergeaud.

Enfin, Masingue était le choix le moins attendu. « Nous avons fait le choix de la jeunesse, avec Petro et Turiaf, plutôt que celui de l’expérience. Nous voulons offrir à ces deux jeunes deux semaines de stage supplémentaires pour leur montrer que nous comptons sur eux. Cela pénalise Vincent qui a pourtant réaliser un match de titan en défense ce soir face aux géants chinois. »
Le sélectionneur conclut : « à présent, la compétition continue pour les douze dernières places ». Les Bleus sont ensuite remontés dans leur bus, direction Divonne pour une semaine de stage avant de partir à Athènes pour le Tournoi Acropolis (31 juillet-2 août).

Ci-dessous la liste des 14 joueurs qui poursuivront la préparation dès demain à Divonne-les-Bains.

Yannick BOKOLO (1,88 m, 21 ans)
Mamoutou DIARRA (1,98 m, 26 ans)
Boris DIAW (2,03 m, 24 ans)
Laurent FOIREST (1,97 m, 32 ans)
Mickaël GELABALE (2,00 m, 23 ans)
Joseph GOMIS (1,80 m, 27 ans)
Aymeric JEANNEAU (1,85 m, 27 ans)
Cyril JULIAN (2,06 m, 32 ans)
Tony PARKER (1,86 m, 24 ans)
Johan PETRO (2,14 m, 20 ans)
Florent PIETRUS (2,02 m, 25 ans)
Mickaël PIETRUS (1,98 m, 24 ans)
Ronny TURIAF (2,06 m, 23 ans)
Frédéric WEIS (2,18 m, 28 ans)

Mention bien pour les Bleus !

Et de trois pour les Bleus ! En s'imposant, dimanche, face à la Chine (76-57), l'équipe de France a réussi un enthousiasmant sans-faute lors du tournoi de Strasbourg, première étape dans sa préparation au Mondial japonais. Dans la lignée de sa victoire face à la Lituanie la veille, les coéquipiers de Tony Parker se sont appuyés sur une solide défense pour triompher des Asiatiques. De bon augure pour la suite même si l'aventure se poursuivra sans Michel Morandais, Stephen Brun et Vincent Masingue, victimes de l'élagage de Claude Bergeaud.

Malgré deux mois d'inactivité, TP a enchanté le Rhénus de Strasbourg.

Du Bleu partout ! Déjà dominateurs face à la coriace Lituanie la vielle, les Français n'ont laissé aucune chance à une équipe de Chine dépassée dans tous les secteurs de jeu, intérieur excepté, dimanche, dans un Rhénus de Strasbourg décidément bien gâté par les hommes de Claude Bergeaud depuis deux jours. Les joueurs chinois, pour leur part, n'ont pu compter sur la grande taille de leurs deux stars, en l'absence de Yao Ming, Jianlian et Zhizhi. Pour preuve, le premier quart temps ne leur a permis de n'inscrire que cinq petits points. Nerveux et auteurs de deux fautes intentionnelles, les joueurs de Jonas Kazlauskas ont subi la loi d'un Mickaël Gelabale ou d'un Vincent Masingue bien inspirés lors de cet acte inaugural.

Un Vincent Masingue qui, soit dit en passant, n'aura pu sauver sa peau, victime du premier écrémage de trois éléments décidé par Claude Bergeaud à l'issue de ce Tournoi de Strasbourg. En balance avec Johan Petro pour le poste de pivot, le pensionnaire de l'Asvel a pourtant rendu une parfaite copie contre la Chine. Le sociétaire des Sonics ne s'est pas montré en reste, malgré quelques hésitations dans la raquette. Nul doute en tout cas que le sélectionneur national n'a pas fini de cogiter d'ici 21h30 et l'heure fixée pour l'officialisation de son arbitrage.

Infatigable Parker

Sur le parquet, le groupe France, à moins d'un mois du début du Mondial japonais, ne pâtit pas de la féroce concurrence qui se joue match après match entre ses éléments. Et forcément, quand la somme d'autant de talents se transforme en un collectif bien huilé, les adversaires, lituaniens samedi et chinois dimanche, tirent la langue. Ecrasés lors d'un premier quart-temps qui aura permis aux Bleus de creuser un avantage qui se révèlera insurmontable (5-25), les Asiatiques ne seront finalement parvenus qu'à limiter la casse tout le reste de la partie.

Emmenés par un Tony Parker très affûté, auteur de 16 points en 25 minutes, rotation avec Aymeric Jeanneau oblige, les Bleus ont mèné leur barque sans contestation possible. A la pause, malgré, il faut bien l'avouer, une adresse pas toujours au rendez-vous, ils mènent 39-22. En face, seuls les 12 points de Wang Zhizhi entretiennent l'espoir d'un impossible retour. "Pour une fois, on a su soigner notre entame de match", reconnaissait Boris Diaw sur le chemin des vestiaires. On a réussi à maîtriser leur secteur intérieur, même si Zhizhi nous pose des problèmes. A nous de resserrer les boulons en deuxième mi-temps."

Masingue, de précieux points en vain

Une deuxième mi-temps qui débutera sur le même rythme que la première, même si comme l'admettra Mike Pietrus, au micro de TPS Star, "un troisième match en trois jours, ça se ressent dans les jambes". TP, toujours lui, qui ne semble pas touché par la fatigue, ne cesse de harceler la défense rouge. Mamoutou Diarra et Boris Diaw s'entendent comme des larrons en foire. Vincent Masingue, loin de s'éteindre après un premier acte plein, continue d'assurer et de rassurer. C'en est trop pour la Chine, qui, dans ce troisième quart-temps, malgré quelques bonnes phases, ne possède aucune possibilité de recoller au score. Résultat, à l'amorce des dix dernières minutes, les Bleus asurent: 57-41.

La dernière période les verra reprendre le large au tableau d'affichage. Principal artisan de cette accélération, Laurent Foirest. Parfois déficient derrière la ligne dans les grandes compétitions internationales, le Palois s'est payé le luxe d'inscrire douze points coup sur coup. Pour finalement permettre aux Bleus de clore la partie avec 19 points d'avance (76-57). Un succès largement mérité qui s'ajoute à ceux obtenus face au Sénégal et à la Lituanie en Alsace. Mais pas le temps de souffler, les coéquipiers de Boris Diaw doivent désormais se tourner vers leur prochaine étape, le week-end prochain en Grèce, pour y défier l'Italie, la Croatie et le pays hôte. Ils s'y s'y rendront donc à quatorze, trois joueurs, on l'a dit, ayant en effet été contraints de quitter la sélection dès ce soir. Et à ce petit jeu des chaises musicales, ce sont Vincent Masingue, Stephen Brun et Michel Morandais qui ont payé les pots cassés. Ainsi en a décidé Claude Bergeaud.

Source: sports.fr

Oups ta oublier la meilleure équipe:

C - Zhizhi, Chine
F - Lavrinovic, Lituanie
F - Boris Diaw, France
G - Cissé, Sénégal
G - Tony Parker, France

Je suis pas totalement d'accord a la selection de 3 joueurs qui quittent le groupe! Mais bon ...

moi je trouve que Masingue meritait plus sa selection que Petro mais bon peut-etre qu'il va nous surprendre au mondial

Petro je le sents motivé comme jamais, il va nous faire quelque chose sur ce mondial (enfin s'il reste...).
Mais de toute façon pour faire un beau mondial, il faudra que les joueurs fassent quelque chose, et donc s'il en fait parti, il va se déchirer pour mener l'équipe le plus haut possible.
Il va faire quelque chose....