26 Juin 2003 : “For the first pick in 2003 NBA Draft the Cleveland Cavaliers select LeBron James from Akron.” Par ces quelques mots David Stern allait faire basculer le destin de toute une franchise, d’une ville voire même de tout un état. LeBron James, enfant du pays né à quelques kilomètres de la Gund Arena (rebaptisée Quicken Loans Arena depuis), celui que tout le monde attendait comme le messie, le phénomène médiatique propulsé énième nouveau Jordan vient enfin de débarquer officiellement à Cleveland. Les Cavaliers franchise en déclin, risée de toute la league se voient déjà en Bulls du 21è siècle. Il y a quelques temps LeBron James déclarait: « En général quand nous venions voir les Cavs jouer nous étions toujours pour les visiteurs. ». Ca en dit long sur l’état d’esprit des « supporters » des Cavs. Mais James a rendu leur fierté aux fans qui n’ont plus honte de s’afficher avec le jersey de la franchise de l’Ohio, devenu depuis le plus vendu du pays.
Le fait est qu’avec le numéro 23 des Cavaliers le basketteur de demain est pour aujourd’hui. Nike le comprend rapidement et lui fait signer dès son année rookie un contrat historique de plus de 100 millions de dollars, contrat qui l’obligera à tatouer le mots « Choosen One » en français traduisez « l’élu » entre les omoplates. Le surnom lui collera donc à la peau jusqu'à la fin de ses jours, par conséquent, la pression aussi. Avec cet engouement médiatique et une telle attente, combien de joueurs, d’à peine 19 ans en plus, auraient craqué ? La plupart, Harold Miner et dans un degré moindre Jerry Stackouse pour n’en citer que deux. Mais, n’en déplaise aux critiques (le pessimisme a toujours été une position moins risquée que l’optimisme de toute façon), LeBron n’est pas de ceux là, malgré toute cette pression il ne fera que dépasser toutes nos espérances lors de sa première année de rookie, il finira la saison avec 20.9 points, 5.4 rebonds, 5.9 passes par matches rejoignant ainsi Oscar Robertson et Michael Jordan au panthéon des joueurs ayant dépassé les 20 points, 5 rebonds et 5 assists par matchs lors de leur première année dans le grand bain.
Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’était sans compter sur les playoffs. LeBron James et les siens échouèrent sur le pas de la porte, ce qui a eu pour effet de conforter ses détracteurs dans l’idée que James est un looser. Il devint tout de même le premier lycéen à recevoir le titre de Rookie of the year (que certains ont quand même trouvé le moyen de contester). Malgré ce premier accroc dans sa jeune carrière, LeBron aura mieux que réussit lors de cette saison inaugurale, les Cavs passant de 17 à 35 victoires en une saison. Lors de sa seconde saison James fera tomber quelques records de plus : plus jeune joueur à réaliser un triple double, plus jeune joueur à scorer plus de 50 points dans un match (56 points contre Toronto), il vint ajouter son nom à coté de celui de Bird, Jordan, Havlicek et Robertson pour être les seules joueurs à maintenir un ligne de stat supérieur à 25 points, 7 passes et 7 rebonds. La même année il connaît sa première sélection au All Star Game en compagnie de son pote Wade et de son «rival» Melo.
Mais une fois de plus, les Cavs échouent aux portes des playoffs perdant la huitième place qualificative lors de la dernière journée au profit des Nets. Ils remporteront tout de même 7 victoires de plus que la saison précédente.
Continuant sur sa lancée, LeBron bat à nouveau quelques records lors de sa troisième saison devenant le plus jeune joueur (21 ans à peine) de l’histoire à dépasser les 5000 et 6000 points. Mais cette fois-ci, les performances des Cavs ne viendront pas ternir sa saison. En effet la troisième saison sera la bonne pour Lebron et les Cavs, sur le plan personnel d’abord la star est à nouveau sélectionnée pour disputer le match des étoiles, sauf que cette fois-ci, il remporte au passage le titre de MVP (plus jeune MVP du All Star Game.). LeBron fait encore une saison de MVP même si au final il termine second ; mais qu’importe, les playoffs sont cette fois-ci acquis avec 50 victoires tout rond. Des playoffs qui en ont fait rêver plus d’un, pour James c’est la routine habituelle, premier match premier record en playoffs : plus jeune joueur à réaliser un triple double en PO. Pour sa première apparition en PO, King James va revêtir son habit de lumière et se transformer en carnassier sans pitié, envoyant les Wizards et Gilbert Arenas six pieds sous terre avec 2 winnings shots alors que Washington avait les clés du matchs. Tout au long de la série, il répond du tac au tac au numéro 0 des Wizz avec une moyenne de 36,7 points marqués en moyenne. Le second tour sera encore plus rude puisque les Cavs retrouvent la meilleure équipe de la saison régulière, les Pistons de Détroit. James, qui n’as toujours pas quitté son habit de lumière permet aux Cavs de remporter 3 matchs de suite pour mener la série 3-2 malheureusement les Cavs loupent le coche et s’inclinent face à des Pistons très incisifs. Malgré tout, LeBron James aura finit avec une belle ligne de stats : 30.8 points, 8,1 rebonds et 5,1 assists.
Dans cette série comme dans les playoffs, The Choosen One aura vraiment été impressionnant. Même si il ne regrette rien il assume l’entière responsabilité de cette «échec». La barrière des playoffs franchie, James peut se tourner sereinement vers l’avenir.
Cet été James sera en fin de contrat et Dan Gilber le proprio ainsi que le GM vont mettre le paquet pour résigner la star ils tout pour le mettre à l’aise : télé + Xbox360 pour chaque joueurs dans les vestiaires, nouvelle salle de practice, nouveau jet top confort. Il faut dire qu’en un an, la valeur des Cavs a augmenté de 200 millions de dollars ce qui explique pourquoi le staff des Cavs caresse James dans le sens du poil.
3 ans après la petite phrase de David Stern, l’avenir des Cavs se jouera encore une fois durant l’été.
Rédigé par Christo – FreeShooting.
Anthony meritait plus selon moi
